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Coralie Oberti - Une plume de journaliste -
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10 février 2021

Confinement : une vie réorganisée

- Novembre 2020 - REPORTAGE LOCAL

Commerces non-essentiels fermés, sorties limitées et retour de l’attestation dérogatoire. Ce deuxième confinement instauré depuis le 28 octobre a obligé les commerçants de Nogent-sur-Marne (Val de Marne) à se « réinventer ». 

Fermés depuis le vendredi 28 octobre, les commerces non-essentiels ont dû s’adapter pour ne pas perdre leur clientèle. Dans le respect des règles sanitaires, les magasins ont, pour la plupart opter pour un service de livraison. C’est le cas de la boutique de matériel d’équitation de Marc Legall, installé depuis 1980 à Nogent-sur-Marne. « Depuis fin octobre, j’utilise Facebook pour promouvoir mes produits. Je poste plusieurs fois par jour les nouveaux articles que je reçois pour que les clients puissent en profiter. Ils me téléphonent pour commander ce qu’ils veulent et ils viennent chercher leur colis dans ma boutique. » 

De leur côté, les restaurants aussi ont dû fermer. Les clients ne peuvent plus venir sur place et les commandes par téléphone sont devenues quotidiennes. Le restaurant Le Crysam propose une cuisine Française, Italienne et Portugaise livrée à la maison. « Après l’annonce du reconfinement on a fortement augmenté nos livraisons à domicile. Nous avons recruté des livreurs et nos cuisiniers travaillent dur pour permettre à nos clients de manger comme s’ils étaient sur place » explique Sam, le directeur du restaurant. « Sans cela, nous serions surement très proches de la faillite. Heureusement que nous avons cette option » ajoute le directeur.

Une période difficile pour tous qui a déjà des conséquences économiques importantes et dramatiques. 

Encadré :

Travailler dans l’illégalité pour « survivre »

Sophie est coiffeuse depuis 25 ans. Il y a trois ans, elle s’est lancée dans la coiffure à domicile. De bouche-à-oreilles, elle a réussi à fidéliser sa clientèle. Tous les jours, elle se déplace aux alentours de Nogent-sur-Marne pour retrouver ses habituées. Depuis le reconfinement, l’État ne l’autorise pas à exercer son métier, pourtant elle n’a pas le choix. « Je suis obligée de travailler dans l’illégalité, j’ai mes enfants à nourrir. Quand je vais chez mes clientes, elles portent toutes le masque et moi aussi. Je ne les mets pas en danger et elles non plus, je ne vois pas pourquoi je ne suis pas autorisée à travailler. » Travailler illégalement lui permet de ne pas perdre le lien qu’elle a construit avec ses clientes. Elle est toujours heureuse de les retrouver. 

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Coralie Oberti - Une plume de journaliste -
  • Diplômée du Bachelor journalisme de l’IEJ Paris (Paris 16ème). En 4ème année option Journaliste Reporter d’Images depuis octobre 2022 à l’IICP (Paris 13ème). Sur ce blog, je vous partage mes reportages et articles.
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